C1 1/4 phase aller : Paris justifie ses ambitions !

Une fois n'est pas coutume, nous étions devant nos écrans hier soir pour scruter avec attention un match aux allures de test qui opposait le Paris Saint Germain aux blues de Chelsea. Il est vrai que nous avions hâte de savoir si les hommes de la capitale étaient en mesure de passer le cap des quarts de finale mais à l'image de la saison dernière, le spectre du Barca laissait planer leur manque d'expérience mais aussi l'inconvénient de jouer le match aller à domicile. 

La supposée incommodité de recevoir en premier s'est estompée quelques minutes après le coup d'envoi lorsque Ezequiel Lavezzi ouvrit le score en trouvant la lucarne de Cech à la suite d'un enchainement poitrine volée dans la surface.

Le Parc des Princes exulte mais ne peut crier victoire, les parisiens ne le savent pas encore mais ils viennent de déclencher un pressing qui va être effrayant pendant 45 minutes. L'impact physique et le marathon dans lequel se lancent les Londoniens seront récompensés par un tacle fautif de Thiago Silva sur Oscar. L'arbitre indique le point de pénalty et Eden Hazard ne rate pas l'occasion de recoller au score en prenant à contre pied Salvatore Sirigu. Nous retiendrons par la suite la volée du belge sur le montant droit auquel les parisiens répondront par une situation dangereuse de Cavani qui divise les opinions sur l'éventualité d'un pénalty. 

L'arbitre siffle la mi temps et l'impression laissée ne tranquillise personne. Les hommes de Laurent Blanc sont bousculés, ne maitrisent pas la possession de balle et doivent réagir à une situation qu'ils ne connaissent pas. On se dit cependant que l'énergie dépensée par les Blues durant le premier exercice ne sera pas sans conséquence, il y aura des espaces et des situations à exploiter. 

Transfigurés, les parisiens entament la seconde période en ayant retrouvé le visage qu'on leur connait depuis le début de la saison. Le match a baissé d'intensité, les erreurs techniques ont disparu et le collectif est enfin souverain du jeu. Sans être ultra dominateur, le PSG reprend l'avantage en bénéficiant d'un CSC sur un coup franc tiré par l'homme providentiel de la soirée, Ezequiel Lavezzi. 

Les pensionnaires du Parc maitrisent enfin leur sujet mais la rencontre connaitra un nouveau tournant lorsque Zlatan Ibrahimovic s'effondre en se tenant la cuisse à la suite d'une accélération anodine. Les ischios jambiers viennent de lâcher et le géant suédois jusqu'ici très discret est contraint de laisser sa place à Lucas. 

Sans dresser un lien direct avec cette sortie prématurée, le PSG continue de monter en puissance. La sortie de Verratti sera compensée par une bonne entrée de Cabaye mais le Supersub de la soirée n'est pas encore sur la pelouse..

Le passage de Cavani dans l'axe confirmera qu'il est définitivement plus dangereux à ce poste mais sa prestation d'ensemble ne plaidera pas en sa faveur. 

La 85ème minute marque la sortie sous les applaudissements d'El pocho et s'institue comme le coaching gagnant de la soirée. Javier Pastore fait son entrée sur la pelouse et semble décidé à faire taire ses détracteurs en se montrant décisif dans les grands rendez vous. Il reste deux minutes à jouer et l'argentin se lance coté droit dans une démonstration de technicité qui fut récompensée par un but au ras du poteau. 

Bien au delà de l'inspiration géniale de l'argentin, la rédac retiendra le score final de cette rencontre. Cette victoire acquise 3 buts à 1 permet aux parisiens d'aller à Stamford Bridge avec un semblant de sérénité. En effet, si la qualification parait plus que probable, il ne faut pas oublier que les Blues restent de sérieux adversaires dans leur enceinte. La blessure d'Ibrahimovic laissera le champs libre aux prétentions de Cavani dont on attend plus de réalisme. Quant au reste du collectif, il faudra avant tout se décomplexer d'entrée en s'inspirant de la seconde mi temps.

Dans le même temps se jouait au Santiago Bernabeu un remake des demies finales de l'an dernier. Cette affiche au parfum de revanche n'avait dans les faits pas grand chose à voir avec les rencontres de l'an dernier. Le Dortmund que l'on disait convalescent en huitièmes et qui était privé de son buteur Lewandowski n'aura jamais existé face au Real d'Ancelotti. C'est en assumant leur statut de favoris que les Madrilènes ont dominé une rencontre à sens unique sur le score de 3-0. La rédac ne prend pas de risque en disant que l'on connait les premiers qualifiés pour les demi-finales. 

En effet le suspens demeure à l'issue des rencontres qui se sont jouées mardi soir. Dans le match 100% espagnol qui opposait le Barca à l'Atlético Madrid, nous retiendrons les deux magnifiques buts inscrits respectivement par Diego et Neymar mais aussi la prestation offerte par Andres Iniesta. Un score de 1-1 au terme d'une superbe rencontre place les hommes de Simeone dans la meilleure position mais au demeurant rien ne semble joué. 

Enfin la rédac fera un petit clin d'oeil au Reds Devils que l'on avait jugé comme étant "le bon tirage des quarts". La prestation fournie par les hommes de Moyes est respectable puisqu'ils ont ouvert le score et terminent la rencontre sur un nul qui leur offre encore le droit de croire à une qualification. Coté bavarois, la rédac s'interroge. Certes ce but égalisateur de Schweinsteiger les place dans une bonne position mais le football proposé par Guadiola ne nous aura pas convaincu.. 

Au delà des impressions laissées par ces rencontres, nous nous attacherons à mettre en lumière le niveau de jeu proposé par les acteurs de ces quarts de finale. La multiplicité des styles affichés cette saison nous ravit et une fois encore la Ligue des Champions s'instituera comme la garante d'un football évolutif. 

Ce cru sera peut être celui d'une épopée ou de la confirmation d'une domination, nous trouverons des éléments de réponse à nos questions la semaine prochaine pour la phase retour…

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Crédit photo: leparisien.fr

La Rédac du Foot