Ligue 1: 25ème journée: L'hécatombe parisienne

Avant même les matches du samedi soir, nous connaissions le fait marquant de ce week-end de Ligue 1. A 3 jours de son huitième de finale contre Chelsea, le Paris Saint-Germain recevait Caen. A priori un match largement à la portée des joueurs de la capitale même si les normands sont dans une très bonne dynamique depuis un mois. 

Cela commencait d'ailleurs très bien avec l'ouverture du score rapide d'Ibrahimovic après 2 minutes de jeu. C'est après le second but de Lavezzi juste avant la mi temps que l'après midi parisienne a commencé à tourner au cauchemar. Cabaye était déjà sorti sur blessure peu avant et c'est après la pause que Marquinhos a du laisser sa place à David Luiz. Cela était déjà contraignant mais pas encore catastrophique dans le sens où Cabaye n'allait pas être titulaire mardi et que le bresilien était en ballotage avec Van Der Wiel. Alors que Blanc avait effectué ses 3 changements, c'était aux tours d'Aurier et de Lucas de devoir sortir. Pendant, 20 minutes, le PSG a donc joué à 9 contre 11. Les normands en ont profité pour revenir au score avant d'égaliser dans les arrêts de jeu. 

Le résultat, au vu des échéances à venir dans les semaines qui viennent, est anecdotique. On donnait déjà, même avec un groupe au complet, très peu de chances à Paris d'éliminer Chelsea. Avec une infirmerie aussi remplie, nul doute que la mission sera encore plus compliquée. Lucas aurait eu un rôle déterminant dans cette confrontation grâce à sa vitesse et son impact. Mais au delà de ses blessures, on peut aussi se poser des questions sur l'impact psychologique que cette série noire va avoir sur le reste du groupe. La saison parisienne était déjà compliquée, ponctuée de multiples problèmes: jeu, égos, management, privilèges... Les plus pessimistes diront que les faits de ce week-end sont une suite logique d'une saison qu'il faudra oublier. La seule chose que l'on peu espérer est que les parisiens puissent conserver des chances de qualification après le match de mardi avant de se lâcher, avec un groupe espérons au complet, à Londres.

Vendredi, c'est Marseille qui voyait également 2 points leur passer sous le nez dans les arrêts de jeu. Les olympiens, en nette baisse de forme depuis la reprise, arrivaient à tenir le rythme en gagnant tous leur matches à domicile depuis de longues semaines avant de peiner hors de leurs bases. Mais Reims a mis fin à la série et les observateurs commencent à taper sur Bielsa après lui avoir fait tant d'éloges. A la Rédac, nous attendrons encore quelques semaines avant de nous positionner. 

Finalement, il devait être écrit que cette 25ème journée serait celle du statu quo en tête car Lyon qui cloturait ce weekend de Ligue 1 n'a pas pu faire mieux qu'un nul sur le synthétique de Lorient. Dans un match plutôt plaisant, les rhodaniens se sont fait peur en ayant encaissé un but de Jordan Ayew en début de deuxième période. Ils reviendront au score quelques minutes plus tard par l'intermédiaire d'Njie mais ils manquent surtout l'opportunité de prendre 4 points d'avance sur leurs poursuivants. Lyon qui n'a pas connu la victoire depuis la blessure de Lacazette retrouve son buteur la semaine prochaine pour acceuillir Nantes. L'occasion de voir si l'OL saura de nouveau enchainer les victoires pour croire au titre. 

Au niveau des bonnes affaires, elles sont surtout à mettre au profit des équipes mal classées et en particulier Toulouse et Evian. Le Tef s'est imposé contre une équipe rennaise toujours plus pathétique au fil des semaines et Evian mets le concurrent direct lensois à 4 points. Enfin, Bordeaux réalise aussi une très belle opération en revenant à 1 point de leurs adversaires du jour, à savoir Saint-Etienne.

Nous cloturerons d'ailleurs nos propos sur l'ambiance du stade Chaban Delmas. Souvent raillés pour leurs tribunes clairsemées, les bordelais ont fait les choses en grand, en particulier les ultras avec une action colorée et très salissante au retour des vestiaires. C'était champêtre et sympa entre deux groupes de supporters qui s'apprécient. L'occassion de prouver que l'on peut encore user d'une once de liberté là où certaines grosses têtes du football français voudrait voir disparaitre ce genre d'agissement. 

A la Rédac, vous aurait compris que l'on a déjà choisi notre camp... 

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Crédit photo: leparisien.fr

La Rédac du Foot