L1: 10ème journée: On a retrouvé l'OL !

La ligue 1 reprenait ses droits après une trêve internationale plutôt positive pour l’équipe de France et cette 10ème journée a débuté sur les chapeaux de roue dès vendredi soir grâce à la prestation de M.Rainville lors de Lens-PSG. Les autres faits marquants de cette journée sont les nouvelles victoires de Marseille et de Lyon qui revient définitivement dans la course à l'Europe. 

Même si les évènements ont eu lieu il y a déjà 3 jours, on parle encore du match de vendredi, et pas pour les bonnes raisons. Monsieur Rainville a mis un gros coup de frein à sa carrière d'arbitre en à peine 6 minutes. Le bilan de ce court instant ? Un penalty imaginaire et 3 expulsions. Lens avait sans doute fait le plus difficile en ouvrant le score. Ce qui change des habitudes car le PSG avait tendance à marquer en premier avant de se faire rejoindre. Rapidement remis dans le match dans un rôle de chasseur éphémère qui à semblé lui plaire, le PSG à pris l'avantage sur un but splendide de Maxwell. Juste après débutera le show qui éclipsera le match. Le fait de jeu "le plus marquant" est le cas Cavani. Son penalty obtenu est ridicule mais sa responsabilité s'arrêtera là. L'arbitre lui attribuera un premier jaune pour une célébration parait il provocatrice ou trop longue avant le second pour ce que Mr Rainville à visiblement pris pour une agression à son encontre. Le pauvre Edinson doit vraiment se demander ce qu'il fout en France depuis quelques semaines. Quant à la star du soir, il est une démonstration parmi tant d'autre du mal de l'arbitrage français: la psychologie. L'uruguayen célèbre ses buts comme ça depuis des années, à quoi bon le sanctionner cette fois ci ? Et pourquoi jouer au flic con alors que la demande d'explications du joueur était justifiée et sans agressivité ? Seulement, il ne s'arrêtera pas là car un lensois verra aussi rouge quelques secondes plus tard. 

Sur le terrain, les parisiens vont mieux mais entre les blessures, les joueurs en reprise ou en méforme et donc les suspensions, il manque encore un quelque chose pour chasser tous les doutes.

Le fait marquant de samedi restera les évènements qui ont lieu à l’Allianz Riviera où Nice recevait Bastia pour un match qui ne laissera  pas des souvenirs impérissables. Si sur le plan sportif, il conviendra de noter que Claude Makelélé a obtenu du sursis sur le banc du Sporting grâce à une victoire acquise sur le score de 1-0 qui restera anecdotique, la Rédac condamnera le manque de mesure et de professionnalisme de Jean Louis Leca qui aura eu la médisance d’agiter un drapeau Corse à l’issue de la rencontre alors que le climat était déjà très tendu avant le coup d’envoi. Les supporters Azuréens ne se feront pas prier pour envahir la pelouse afin d’y déclencher des affrontements qui contenteront les plus nostalgiques du football champêtre mais qui attristeront l’ensemble de la Rédac. 

Pour le reste, Sainté s’est imposé à l’arraché contre Lorient mais n’aura toujours pas convaincu. Le mal offensif qui frappe les verts depuis maintenant 1 mois risque de peser lourd en fin de saison. 

Sur le rocher, la donne est différente et la victoire acquise contre l’ETG illustre une saison qui est enfin lancée. Il encore trop tôt pour s’enflammer sur le cas monégasque seulement plusieurs signes annoncent du mieux pour le reste de la saison. En effet, l’exode colombien semble enfin digéré, on commence à y voir plus clair sur le travail de Jardim et les joueurs se sont certainement fait à l’idée qu’ils ont le groupe pour croire en quelque chose. 

Dimanche, Marseille a enregistré sa 8ème victoire consécutive dans un match pas forcément évident face à Toulouse. Depuis quelques années, le Tef à la fâcheuse habitude d'emmerder les phocéens au Vélodrome. Dans l'écrin rénové et fraichement inauguré, ils ont faillit refaire le coup. Sans un grand Mandanda, l'OM aurait pu connaitre une mésaventure. Ils ont eu la bonne idée d'être efficace quand il le fallait avec un but de l'épaule et un autre de l'homme providentiel du moment. En seconde période, les marseillais ont semblé peiner physiquement et Gignac à d'ailleurs confirmé qu'il était cuit. On connait la méthode Bielsa, dure et exigeante sur l'homme. Seulement, il va bien falloir faire tourner à un moment car on a constaté que les 14 joueurs sur lesquels il compte ont besoin de souffler malgré la trêve internationale. L'occasion pour quelques recrues comme Barrada ou Doria d'obtenir du temps de jeu.

Sans s’attarder sur le match de 17h qui opposait le FCGB au Stade Malherbe de Caen pour un score final de 1-1, nous nous contenterons d’affirmer que les hommes de Sagnol devraient doucement rentrer dans le rang. Les rouages du système mis en place en début de saison semble se gripper et il faudra impérativement corriger la mauvaise habitude de faire des non matchs contre des équipes qui jouent le maintien pour pouvoir croire à une qualification européenne en fin de saison. 

Enfin comment ne pas traiter le cas Lyonnais sans retrouver une once de contentement. L’OL va mieux depuis quelques semaines et ce n’est pas le visage présenté hier soir face à Montpellier qui contredira nos dires. Emmenés par un Gourcuff méconnaissable et enfin au niveau que l’on peut attendre de lui, les Lyonnais ont étrillé une équipe héraultaise en panne d’inspiration sur le score de 5-1. Avec un groupe enfin au complet et dépourvu d’Europa, les ambitions reviennent du coté du Rhône. Nous suivrons le cas lyonnais avec intérêt mais aussi avec mesure car l’équilibre reste fragile et conditionné à la présence des cadres sur le pré qui ont un véritable rôle à jouer pour encadrer une jeunesse que l’on sait aujourd’hui très prometteuse. C’est dans ce contexte que l’OL sera face à un défi de taille dimanche prochain puisqu’ils réceptionneront l’OM pour ce que les médias aiment appeler « l’Olimpico » mais aussi et surtout pour un match qui s’annonce captivant pour le classement du haut de tableau...

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Crédit photo: eurosport.fr

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